La paroisse de Cocapata couvre une superficie d'environ 7000 km2, avec plus de 120 communautés rurales. Le curé et son vicaire s'occupent de toutes ces communautés. Outre l'évangélisation, ils s'occupent également de l'éducation des enfants, des jeunes et des adultes de cette région.

La géographie de Cocapata : il s'agit d'une vallée située à 3 200 mètres au-dessus du niveau de la mer, entourée de vallées plus profondes et de montagnes de plus de 4 800 mètres au-dessus du niveau de la mer. En fait, pour arriver à Cocapata depuis Cochabamba, il faut grimper à plus de 4 700 mètres au-dessus du niveau de la mer. La route est en terre et les 150 km depuis Cochabamba prennent 5 heures en véhicule 4x4. Le paysage est formé d'une chaîne de montagnes et de vallées spectaculaires. Sur la route, on peut apercevoir la montagne Tunari, qui culmine à 5030 mètres au-dessus du niveau de la mer. Pendant la saison des pluies, il convient d'être prudent en raison des glissements de terrain et de la boue qui se forme en raison de la circulation des véhicules. Le brouillard et la pluie transforment souvent la ville en boue et les sommets en neige. Une grande partie de la Parroquia fait partie de l'Amazonie bolivienne, c'est pourquoi certains disent que Cocapata est la porte de l'Amazonie.

Au service de la paroisse de Cocapata se trouvent deux agents pastoraux : le Père Kazimierz Chowaniec (curé) et le Père Stanislaw Chowaniec (vicaire) et plusieurs catéchistes dans les différentes communautés (zone Quechua et Aimara).

La communauté paroissiale de Cocapata dispose de l'internat pour jeunes San José de Calasanz, de l'école Calasanz (de la maternelle au lycée), d'un Centre Calasanz et du Centre de rencontre des catéchistes qui est également utilisé pour divers ateliers de formation non formelle pour les enfants, les jeunes (jeunes du village et de l'internat (130 élèves)) et surtout pour la promotion de la femme et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et des jeunes filles.

Cocapata est une région d'origine quechua et aymara, de sorte que dans la plupart des communautés, les langues les plus parlées sont le quechua et l'espagnol ou l'aymara et l'espagnol (bilinguisme).

En ce qui concerne la situation socio-économique, la majorité de la population est engagée dans des activités agricoles et d'élevage à petite échelle, de manière très ancestrale. La rareté des revenus provoque une importante migration interne et externe de la part des parents. Cocapata a une population de 18 000 habitants, dont la majorité est indigène.

Dans le domaine de l'éducation, la paroisse de Cocapata compte 12 écoles secondaires et plus de 80 écoles primaires dans différentes communautés que les piaristes visitent le plus possible, en promouvant la vie de foi et en recherchant des collaborateurs (en particulier des enseignants et des professeurs) pour nous aider dans la catéchèse.